Le bonheur est-il à la plage ?

   

Contrairement aux idées reçues, le fait de passer du temps à la plage… n’est pas toujours de tout repos. Mais alors, pas du tout !


Pourtant, à lui tout seul, ce joli petit mot a toujours été pour moi le symbole des VACANCES.

Vacances d’enfance à Saint-Jean-de-Monts où, à marée basse, l’étendue de sable était si grande que l’océan disparaissait de mon champ de vision (« d’astigmate », diront les mauvaises langues, mais quand même !)

Vacances d’adolescence à Cagnes-sur-Mer où les galets n’ont jamais eu raison de ma détermination à me baigner et m’installer confortablement tant bien que mal pour lire un bon bouquin. Douillette mais… têtue.

Vacances de jeune maman organisée sur le sable fin du Petit-Travers*. Avec des enfants en bas âge, oublié le bon bouquin… Inutile de se charger inutilement. En revanche, bien penser à se munir d' une couche de baignade, d'une ou (encore mieux) plusieurs couches tout court, de lingettes, de vêtements de rechange, d'un biberon ou d'un goûter en fonction de l’âge du/des enfant(s), du parasol, des brassards, de la crème solaire, des serviettes, sans oublier les seaux, pelles, râteaux, tamis, ballons et autres jouets indispensables. Et d'une bonne poussette pour charger tout ça, ou les bras costauds d’un Chéri compatissant. Néanmoins, tous ces efforts valent bien le plaisir de voir ses bambins découvrir le sable et profiter de la mer, n’est-ce pas ?

Vacances de moins jeune maman sur le sable toujours aussi fin du Petit-Travers. Ah… Les enfants savent maintenant nager (yes ! toutes ces leçons de natation n’ont pas été vaines). Ils sont autonomes et transportent désormais eux-mêmes leur matériel (planches, masques, tubas, palmes et épuisettes) grâce à d’astucieux chariots à roulettes. Je n’ai qu’à me charger des serviettes, de la crème solaire et du parasol (tout s’arrange) et peux donc apporter mon LIVRE, m’installer confortablement sur ma serviette, bien à l’ombre, et surveiller mon petit monde du coin de l’œil (toujours astigmate, mais désormais pourvu de lunettes !) Il ne me reste qu’à composer avec le sable qui cherche insidieusement à se glisser entre les pages, à trouver la meilleure position pour profiter de ma lecture sans avoir mal ni au dos, ni aux coudes, ni à la nuque (vive le grand âge et ses douleurs), à supporter mes jeunes voisins de serviette parfois bruyants et/ou envahissants et SURTOUT à étaler la crème solaire de façon homogène afin d’obtenir un hâle parfait...



*J’ai la chance de vivre à 20 minutes de la mer… !