Phobies : quels noms étranges !

La nanopabulophobie est la peur des nains de jardin à brouette. 


Les phobies : des craintes irraisonnées aux noms amusants

Comme vous le savez, j’aime les mots : leur origine, leurs particularités, leurs sonorités, leurs sens.

Il y a quelque temps, j’ai évoqué la paraskevidékatriaphobie, qui est la peur du vendredi 13, puis plus récemment la paternatalophobie, qui est la peur du père Noël.

Ces mots rigolos m’ont donné envie de vous présenter d’autres phobies particulières et parfois étranges, tout autant que les noms qui les désignent.

Petit rappel : le nom phobie est issu du grec φόβος/phóbos et signifie frayeur, crainte ou répulsion.
Le Petit Robert en donne la définition suivante : "Crainte excessive, maladive et irraisonnée de certains objets, actes, situations ou idées".

J'ai choisi de vous présenter ci-après 10 phobies. Comme vous allez le constater, certaines d'entre elles sont bizarres, très bizarres, et portent des noms amusants, parfois imprononçables !


10 phobies étonnantes

La nanopabulophobie 

La peur des nains de jardin… qui ont une brouette avec eux !
De nano, du grec nannos, nain et de pabulo, du latin pabulum, pâturage, fourrage, d’où l’association probable avec la brouette.

La triskaïdékaphobie

La phobie du nombre treize.
Du grec ancien τρεισκαίδεκα/treiskaídeka, treize.

La chromophobie

La peur des couleurs.
Du grec ancien χρῶμα/khrôma, couleur.
Sur la même base se sont créés chlorophobie, la peur du vert, et cyanophobie, la peur du bleu.

La nomophobie

La peur excessive d’être séparé de son téléphone portable. Il s’agit d’un mot-valise tout récent puisqu’il est né suite à une étude très sérieuse menée en 2008 sur les angoisses vécues par les utilisateurs de téléphones portables.
Nomo vient de la contraction des mots anglais no mobile (phone).
Le terme a d’ailleurs fait son entrée dans Le Petit Robert en 2017 avec la définition suivante : "dépendance extrême au téléphone portable".

La graphophobie

La peur d’écrire.
Du grec ancien γράφω/graphô, écrire.
À ne pas confondre avec la graphorrhée ou graphomanie, qui est le besoin pathologique d’écrire (dont souffrent probablement les écrivains publics !)

L’ergophobie

La peur du travail.
Du grec ancien ἔργον/érgon, travail.

L'hippopotomonstrosesquippedaliophobie

La peur des mots trop longs.
De hippopotomonstre : animal inventé, contraction d'hippopotame et de monstre, sesqui, une fois et demie, pedalio, pied. Donc, en résumé : la peur d’un hippopotomonstre d’un pied et demi de longueur. Absurde ? Oui, je sais !

L'eibohphobie

La peur des palindromes.
Pour connaître l’origine de cette peur pour le moins étrange, je vous laisse lire le mot à l’envers. Vous l’avez remarqué ? Il s’agit d’un palindrome, lui-même construit à partir du mot phobie écrit à l'envers.

La pantophobie

La peur de tout. Rien que ça !
Du grec πᾶν/pan, tout.

La luposlipaphobie

La crainte excessive d'être poursuivi par des loups autour d'une table de cuisine sur le parquet fraîchement ciré en ne portant que des chaussettes aux pieds.
Il s’agit bien entendu d’une phobie fictive (force est de constater que le cas de figure est extrêmement rare, fort heureusement !) inventée et illustrée par Gary Larson, un auteur de dessins humoristiques et de bande dessinée américain, né le 14 août 1950.

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La luposlipaphobie est une phobie fictive créée par l'auteur américain Gary Larson.



Alors, vous reconnaissez-vous dans l'une ou l'autre de ces phobies ?

Personnellement, je pense que je suis peut-être, mais alors très légèrement, nomophobe, mais ne le répétez pas ! 😉



Sources : Wikipedia, Le Petit Robert.
Images : Pixabay, Pinterest..


                                                

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