5 idées reçues sur le métier d'écrivain public


Écrivain public : un métier qui intrigue

Voici quelques exemples de questions qu'on me pose régulièrement, et de remarques que je peux entendre dans le cadre de mon activité professionnelle : 

Ah bon ? Vous ne travaillez pas gratuitement ?

Vous n'êtes pas employée par la mairie ?

Vous êtes un nègre en fait, c'est ça ?

Vous êtes publiée auprès de quelle maison d'édition ?

Ah je ne savais pas que vous deviez payer des charges !

On m'a dit que vous faisiez partie du CCAS, ce n'est pas le cas ?

En fait, un écrivain public, c'est comme un scribe.

Je ne sais pas si vous connaissez Word ?

J'aurais besoin d'une lettre de 10 pages mais je ne peux pas vous payer. Vous pouvez quand même vous en occuper ? 

Moi, j'adore écrire, je pourrais tout à fait exercer votre métier !

Et moi aussi, j'avais toujours 20/20 en dictée à l'école !


alors j'ai préparé quelques réponses pour comprendre...


ce que N'EST PAS l'écrivain public 😀

1. L'écrivain public est un écrivain.

NON !

Enfin pas tout à fait.

L'écrivain public est un professionnel de la communication écrite qui assure diverses prestations d'écriture pour le compte d'autrui. 

À ce titre, il rédige, corrige et met en forme toutes sortes de documents afin que ses clients bénéficient d’écrits de qualité adaptés au contexte.

Si certains écrivains publics publient bien entendu leurs propres ouvrages, c’est en parallèle de leur activité.


2. Écrivain public = service public.

NON !

L'écrivain public est généralement un indépendant qui a créé sa propre petite entreprise.

Il travaille donc à son compte, bien souvent à son domicile, en proposant des services à distance ou en se déplaçant au cas par cas chez ses clients.

Rien à voir avec le service public !


3. Les services d’un écrivain public sont gratuits.

NON !

L'écrivain public exerce un métier.

Il a déclaré son activité professionnelle, possède un numéro Siret et paie ses (relativement lourdes) charges à l’Urssaf. 

Il travaille donc bien évidemment en facturant ses services. 

Cependant, il est vrai que certains écrivains publics assurent des permanences gratuites au sein de collectivités qui les rémunèrent directement.


4. Pour être écrivain public, il suffit d’aimer écrire.

NON !

Enfin, c'est bien évidemment la base, mais il faut aussi maîtriser parfaitement les règles de la langue française,  la typographie, le traitement de texte, etc.

Il est surtout essentiel de faire preuve d'une écoute attentive pour bien comprendre les attentes des clients et répondre à leurs besoins.

Il s’agit bien d’écrire au nom d’autres personnes, de n’être qu’une plume au service de leurs écrits.

5. Écrivain public : un métier vieillot.

NON !

« C'est une bonne situation ça, scribe ? 
— Mais vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations. »

Le scribe de l'Antiquité (et d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, que vous aurez certainement reconnu !) est bien loin mais la communication écrite est toujours aussi primordiale.

L'écrivain public de 2025 travaille sur ordinateur avec les outils les plus modernes : Cloud, Wi-Fi, Word, Canva, Instagram, dictionnaires en ligne, etc.




J'ai volontairement écrit UN professionnel, UN indépendant, UN écrivain afin de présenter globalement mon métier MAIS il est bien évident que l'écrivain public peut être UNE FEMME, la preuve ! 😊

Honnêtement, j'avoue que j'ai encore un peu de mal avec la version féminine "UNE écrivaine publique"... 

Un jour peut-être !


Vous souhaitez en savoir plus sur le métier d'écrivain public et découvrir l'aide que je peux vraiment vous apporter ?

Rendez-vous sur mon site internet et découvrez mes différents accompagnements. 

À très bientôt !

Image : Pixabay.

                                              

Dominique Buirey, écrivain public, biographe et correctrice à Montpellier
Dominique Buirey
écrivain public | correctrice professionnelle | biographe familiale
Tél. : 06 95 73 25 32