Le tréma


Quelle est l’origine du tréma ?

Le tréma est un signe diacritique qui nous vient du latin, via le grec (voir l'article de Plume & gribouilles concernant les accents qui sont également des signes diacritiques).

Le terme est issu du grec trêma qui signifie trous ou points sur un dé.

Il est formé de deux petits points qui se placent côte à côte au-dessus de la lettre.

Son apparition dans la langue française est attestée depuis le milieu du xvie siècle.


Quand utilise-t-on le tréma ?

Le tréma se place sur les voyelles e, i et u.

Il sert à indiquer que la voyelle qu’il précède se prononce différemment.

Exemples : 

aiguë se prononce [egy] – sans le tréma, "aigue" se prononcerait [eg].
maïs se prononce [mais] – sans le tréma, "mais" se prononcerait [mɛ]
capharnaüm se prononce [kafarnaom] – sans le tréma, "capharnaum" se prononcerait [kafarnom]



La réforme de l’orthographe de 1990 autorise le placement du tréma sur la voyelle à modifier pour les mots se terminant par -guë et ceux comprenant -guï.

Exemples : 

aigüe, exigüe, ambigüité



Quand le tréma est placé sur un e précédé d’un a ou d’un o, c’est pour distinguer la prononciation d’un œ ou d’un æ.


Exemple : 

Noël – sans le tréma, se prononcerait "Nœl" (comme œuf !).


Le bonus de Plume & gribouilles

Le tréma apparaît sur le y de quelques noms propres comme Aÿ (commune de la Marne bien connue des cruciverbistes) ou L'Haÿ-les-Roses (ville du Val-de-Marne).




Sources : Wikipédia, Le Petit Robert.
Image : Pixabay.


                                                

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écrivain public à Montpellier

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