Antonomases : des noms propres devenus noms communs
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| Le mot CALEPIN doit son nom à Ambrogio Calepino. |
Quand le nom propre devient nom commun
Certains noms communs doivent leur origine au patronyme d'une personne.
En linguistique, on parle dans ce cas d'antonomases du nom propre.
Ces mots sont aujourd'hui des noms communs à part entière qui s'écrivent sans majuscule et s'accordent normalement.
15 exemples de noms communs émanant d'un patronyme
Voici quelques exemples de mots qui font aujourd'hui partie du langage courant :
- un calepin doit son nom à Ambrogio Calepino (1435-1511), religieux italien auteur d’un dictionnaire latin.
Voici quelques exemples de mots qui font aujourd'hui partie du langage courant :
- un calepin doit son nom à Ambrogio Calepino (1435-1511), religieux italien auteur d’un dictionnaire latin.
- une poubelle doit son nom à Eugène Poubelle (1831-1907), préfet de la Seine de 1883 à 1896, qui a amélioré les conditions d’hygiène à Paris.
- le macadam doit son nom à John Loudon McAdam (1756-1836), un ingénieur écossais.
- un sandwich doit son nom au 4e comte de Sandwich, John Montagu (1718-1792), qui souhaitait jouer aux cartes sans s’interrompre pour déjeuner.
- une mansarde doit son nom à François Mansart (1598-1666), un architecte français.
- une rustine doit son nom à Louis Rustin (1880-1954) inventeur d’une rondelle de caoutchouc collante permettant de réparer les pneus des bicyclettes.
- le strass doit son nom à Georges Frédéric Strass (1701-1773) joailler strasbourgeois qui développa un matériau imitant le diamant et d‘autres pierres précieuses.
- un boycott doit son nom à Charles Cunningham Boycott (1832-1897) intendant anglais qui fut confronté au blocus de ses fermiers face à son refus de baisser leurs loyers.
- un catogan doit son nom à William Cadogan (1675-1726) général anglais qui popularisa ce mode d’attache des cheveux longs chez les soldats d’infanterie.
- une montgolfière doit son nom à Joseph-Michel et Jacques-Étienne Montgolfier, industriels français inventeurs de ce ballon gonflé à l’air chaud.
- une silhouette doit son nom à Étienne de Silhouette (1709-1767), philosophe et contrôleur des finances qui réalisait les portraits de ses invités en ombre chinoise.
- une sauce béchamel doit son nom à Louis Béchameil de Nointel (1630-1703), intendant de Louis XIV et fin gourmet à qui un cuisinier dédia cette sauce à base de crème.
- le bottin doit son nom à Sébastien Bottin (1764-1853), statisticien français créateur d’un annuaire du commerce et de l’industrie.
- un barème doit son nom à François Barrême (1638-1703), mathématicien fondateur de la comptabilité et auteur de tables mathématiques pratiques.
- un kir doit son nom à Félix Kir (1876-1968), chanoine, député et maire de Dijon qui servait cet apéritif à ses invités à la mairie.
écrivain public | correctrice professionnelle | biographe familiale
